Son œuvre : traducteur et auteur d’ouvrages en médecine, en astronomie et en physique. Il maîtrisait le grec, le syriaque et l’arabe.
Il a traduit de nombreuses œuvres de l’Antiquité grecque, entre autres La Physique d’Aristote, le Livre des sphères de Théodose, ouvrage d’astronomie.
En physique, son livre sur les miroirs ardents (Kitâb al-marâyâ al-muhriqa) est considéré, par certains historiens des sciences, comme le plus ancien texte arabe connu traitant de ce sujet.
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A retenir : en astronomie, il a laissé plusieurs ouvrages sur les instruments ; son livre sur les globes célestes est référencé dans le Libros del saber de astrologia du roi Alphonse X de Castille (VIIe H. / XIIIe siècle ap. J.-C.). Le traité le plus ancien que nous connaissons sur l’astrolabe sphérique a été attribué à Qustâ ibn Lûqâ, mais il n’est pas certain que ce soit lui qui l’ait composé. On l’attribue aussi à al-Nayziri (310 H. / 922 ap. J.-C.).
En médecine, il a rédigé un traité sur le régime à suivre par les pélerins se rendant à la Mecque.
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