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Le cheval
Le cheval, indispensable compagnon des cavaliers arabes, auxiliaire des premières conquêtes, inspira de nombreux poèmes en prose ou en vers. Il fut également au cur des ouvrages désignés sous le terme de furûsiyya à partir du IIe H. / VIIIe siècle ap. J.-C., qui regroupaient des connaissances théoriques et pratiques sur léquitation , le dressage, lentraînement, les soins du cheval. Directement liée au pouvoir militaire, la furûsiyya était destinée à entraîner les fils de princes et de notables aux sports de combat. Cest à lépoque mamelouke que cette littérature connut son plus grand succès.
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Les Arabes eurent accès à la Collection dhippiatrie grecque composée de textes dEumélos, Apsyrtos, Théomnestos, Pélagonius, Anatolios, Hiéroclès et Hippocrate le vétérinaire, traduisant dès le IIIe H./ IXe siècle ap. J.-C. la remarquable contribution dun hippiatre proche de lempereur Licinius, Théomnestos (IVe siècle). Le plus ancien ouvrage dhippiatrie, aujourdhui disparu, serait luvre de Hunayn ibn Ishâq, célèbre traducteur vivant à Bagdad au IIIe H. / IXe siècle ap. J.-C.
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Très riche, la littérature arabe, dont les sources sont aussi persanes ou indiennes, témoigne dune connaissance précise de la morphologie du cheval et dune parfaite maîtrise de lart équestre.
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