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La gynécologie et l'obstétrique
La gynécologie a toujours occupé un chapitre particulier dans les traités chirurgicaux. Bien quécrits par des hommes, il est fort improbable quils aient effectué eux-mêmes des opérations sur les femmes, conformément à la loi musulmane. On faisait donc généralement appel à une femme expérimentée qui venait exécuter ce que le médecin lui ordonnait.
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La science gynécologique s'inspire principalement de sources grecques. Hippocrate consacra une partie de son uvre aux soins des femmes et des enfants. Soranos d'Ephèse (IIe siècle ap. J.-C.) fit de la gynécologie et de l'obstétrique une branche particulière de la médecine.
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En terre dIslam, les médecins ont accordé une grande importance à la formation de l'uf dans la matrice. Le traité le plus complet de ce que nous appelons aujourdhui la « gynécologie-obstétrique » est dû à un médecin dal-Andalus, al-Qurtubi (305 H.-379 H. / 918-990 ap. J.-C.), qui a décrit les signes précurseurs de l'accouchement ainsi que la conduite à tenir dans le cas où le ftus se présente dans une position inhabituelle.
Dans les écrits consacrés à la gynécologie, on retrouve un ensemble d'instructions relatives aux accouchements difficiles et on note une préoccupation constante d'extraire les ftus morts. La césarienne, illustrée dans un manuscrit d'al-Bîrûnî , a été pratiquée, à priori, sur des femmes mortes dans le but de sauver le ftus. La pratique de la césarienne sur une femme vivante risquerait certainement d'entraîner sa mort, par hémorragie ou épuisement. Al-Zahrâwî évoque déjà les dilatateurs et les forceps jamais utilisés pour extraire des enfants vivants. En cas de fausse couche, le médecin procédait à une évacuation complète de lutérus ce quon appelle aujourdhui la « révision utérine » à condition que le col soit ouvert.
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La scène représente une consultation médicale. Le texte raconte l'histoire d'un savant et d'un charlatan. Le médecin étant indisponible; le charlatan fut appelé au chevet de la fille du roi. Il lui prescrivit un médicament appelé "mehran". |
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Miniature dun Kalila et Dimna
Bagdad, VIe H./XIVe ap J.-C.
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte, cote 61 adab farisi. |
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