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Du symptôme au diagnostic
Pour établir son diagnostic, le médecin procédait de la façon suivante : il interrogeait tout dabord le patient, senquérait des premiers symptômes (malaise, manque dappétit, fièvre, etc.) puis palpait le pouls et enfin inspectait les urines. Une fois les symptômes reconnus, le médecin était apte à identifier la maladie et en prévoir lévolution la plus probable.
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Médecin prenant le pouls dun patient
Miniature de Kalila et Dimna, Bagdad, 1343
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte,
cote 61 adab farisi |
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Pour Hunayn ibn Ishâq, le pouls « est un messager qui ne ment pas et un annonceur muet qui annonce les choses cachées ». Le médecin analyse le type de pouls en palpant les artères des deux poignets et retient les critères suivants : nombre des pulsations artérielles, rythme, durée et force des battements, chaleur du corps de lartère, etc. Il établira son diagnostic en partie sur la palpation du pouls.
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Si le patient, surtout s'il s'agit d'un enfant ou bien d'un adolescent, souffre d'une fièvre forte et accablante, accompagnée de démangeaisons au niveau du nez, de douleurs dorsales, de courbatures, de troubles du sommeil, s'il a la tête et les yeux rouges, sache qu'il est atteint de rougeole ou de variole. Si tu vois le patient avant que la maladie ne se déclare, il te faudra le scarifier, fais lui une bonne saignée, puis donne lui à boire de la grenadine acide à laquelle tu auras ajouté du camphre. Il faudra l'astreindre, matin et soir, à ne boire que du jus d'orge, mais s'il faiblit ou si l'envie d'en avoir plus le prend, il devra se contenter de lentilles chapelées. |
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Al-Râzî,
al-Mansûrî en médecine
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte, cote tib taymur 129. |
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Les maladies de peau :
causes, symptômes et remèdes
Ibn Gazla,
Laffermissement du corps humain par le régime
556 H. / 1161 ap. J.-C.
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte, cote tib 583 |
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