Son uvre : mathématicien et ingénieur, il est lauteur dune douzaine douvrages daprès Âdil Anbûba, dont la plupart sont perdus, les principaux étant al-Fakhrî, al-Kâfî fî al-hisâb et al-Badî, composés vers 401 H. / 1010 ap. J.-C. Le Fakhrî se réfère à lArithmétique de Diophante, connu dans sa version arabe grâce à la traduction partielle de Qustâ ibn Lûqâ. Louvrage traite des puissances successives dun binôme. Dans le Badî, une large place est accordée aux opérations algébriques. Lauteur expose pour la première fois dans lhistoire la théorie de lextraction de la racine carrée dun polynôme avec une inconnue. Ces deux livres seront étudiés, repris et commentés par les mathématiciens jusquau XIe H. / XVIIe siècle ap. J.-C.
Le Kâfî fî al-hisâb (Précis de science arithmétique) était un abrégé darithmétique, dalgèbre et de géométrie, de cadastre à lusage des fonctionnaires. Son dernier ouvrage rédigé juste avant sa mort intitulé Inbât al-miyâh al-khafiyya est un excellent manuel sur lapprovisionnement en eau. Il y décrit les instruments de nivellement, la construction et la conservation des tunnels souterrains.
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