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La géométrie
La géométrie arabe fut profondément marquée par la tradition grecque. Louvrage qui eut la plus grande influence est sans aucun doute Les Eléments dEuclide. Le Cinquième postulat du livre I, relatif aux droites parallèles, a été abondamment commenté par des savants aussi célèbres que Thâbit ibn Qurra au IIIe H. / IXe siècle ap. J.-C., ibn al-Haytham et 'Umar al-Khayyâm au Ve H. / XIe siècle ap. J.-C., Nasîr al-Dîn al-Tûsî au VIIe H. / XIIIe siècle ap. J.-C. Si louvrage dApollonius sur les sections coniques (parabole, ellipse, hyperbole) devint la référence des algébristes, ceux de Ménélaüs et dArchimède jouèrent un rôle non moins important dans la constitution de la géométrie arabe.
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Les premières traces écrites de la géométrie arabe remontent à la fin du IIe H. / VIIIe siècle ap. J.-C. et au début du IIIe H. / IXe siècle. Elle sest développée pour répondre aux problèmes posés par la vie courante (arpentage, construction, etc.) ou par certaines sciences (astronomie, optique). Elle acquit dès ses débuts une place particulière au sein des mathématiques, tissant des rapports étroits avec lalgèbre.
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Le traité dalgèbre dal-Khwârizmî expose dans le Chapitre sur la mesure comment lalgèbre était utilisée pour résoudre des problèmes géométriques, par exemple le calcul par le théorème de Pythagore de la hauteur dun triangle dont on connaît les côtés. Abûl Wafâ au IVeH. / Xe siècle ap. J.-C. et, plus tard, al-Karajî, énoncent également des règles géométriques dans leurs traités darithmétique.
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La géométrie arabe sintéressait à la mesure des figures géométriques. Au IIIe H. / IXe ap. J.-C., les frères Banû Mûsâ donnèrent dans Le Livre de la connaissance de la mesure des figures planes et sphériques des règles pour calculer les aires de polygones réguliers circonscrits dans un cercle. Thâbit ibn Qurra, élève des frères Banû Mûsâ, consacra lun de ses ouvrages à la mesure du cylindre, un deuxième aux segments de droite et un troisième aux figures planes et solides. Au IXe H. / XVe siècle ap. J.-C., le mathématicien al-Kâshî, dans son livre La clef de larithmétique, donna un grand nombre de lois pour déterminer les aires de figures planes triangles, quadrilatères, cercles, polygones réguliers ainsi que les aires et volumes de figures plus complexes, entre autres volumes et surfaces latérales de pyramides et de cônes tronqués. Il accorda une importance particulière à la mesure et à la construction déléments architecturaux tels que voûtes, coupoles, portes, muqarnas.
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Les constructions géométriques étaient nécessaires à la construction dédifices. Louvrage dabûl Wafâ, Le Livre des constructions géométriques nécessaires à lartisan, fut consacré à la construction à la règle et au compas de triangles équilatéraux, de carrés et polygones réguliers, de constructions sur des sphères, de paraboles, figures de base du miroir ardent, etc. Pour construire un miroir ardent, ibn Sahl étudia les propriétés des coniques.
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Figures géométriques
Abû al-Wafâ,
Les Sept positions
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte, cote riyada mim 42 |
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Thèorème de Pythagore
Al-Samarkandi,
Explications sur les formes de la géométrie
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte,
cote non enregistrée |
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Pentagone
Al-Tûsî,
La rédaction des Eléments
VIIIe H. / XIVe ap. J.-C.
Le Caire, Bibliothèque nationale dEgypte,
cote talat riyada 107 |
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